Laurent Montagne

chroniques Laurent Montagne « coloscopie d’un président »

Colposcopie d’un président

 

La politique est une école,

Un endroit où l’on enseigne

Aux hommes à rel’ver leur col

A faire que leur peuple saigne.

 

Avocats et journalistes,

Ils sont les seuls maîtres

Du chemin de votre avenir ;

Oui, ils vous font naître .

 

C’est de cette grande maison

Que notre drôle d’intéressé,

Sorti pour nous raconter,

L’histoire du saint grand patron

 

Vendeur de mensonges

Une Usine à vent,

L’école fonctionne aux rythmes des songes,

Que la France fredonne en gémissant.

 

L’Air, l’ère, elle n’est qu’un courant.

Elle peux changer un pays pourtant.

L’homme, qui a été éduqué au manoir,

Nous sort de ce monde plongé dans le noir

 

Nuages de tension, dominent ce bagne

Lieu situé au sommet d’une Montagne.

A sa tête, est l’homme le plus grand

Mystérieux, on le nomme Laurent…

 

Des volutes médiatiques

Qui nous apportent qu’illusion,

Ce personnage lunatique,

éclaire, notre trouble vision.

 

Laurent Montagne,

éclaire nous sur la vérité

Tu nous accompagnes,

Nous, perdus, dans une France oubliée.

 

 

Cléo Renoir.

pastiche  » coloscopie d’un président » Laurent Montagne

Politique, que tu sois pédante ou sincère,

tes actions sont meurtrières.

Je t’entends chanter sans remords

pendant qu’une société redouble d’efforts;

pour se sortir d’un temps

qui les accable depuis plus de 20 ans.

comment peux-tu fanfaronner,

de cette façon, juste sous mon nez,

alors que tu m’expulses hors de mon pays

sous prétexte que je n’aime pas Sarkozy.

je te vois hausser les épaules,

lorsqu’un citoyen dit  » haïr De Gaulle »

mais tu est prête à rire ah ça oui!

tu ris lorsqu’il s’agit d’Hollande.

Que tu sois communiste, ou bien d’un front,

sache que nous, nous te vaincrons.

Toi et tes jolies yeux lubriques,

qui cachent derrière des yeux vairons,

des tas d’envies tyranniques,

disant être démocratiques,

alors que tu n’es qu’une illusion.

Cléo Renoir.

portrait chinois de « colposcopie d’un président »

si cette chanson était un animal, ce serait un jaguar

si cette chanson était une saison ce serait l‘automne 

se cette chanson était une couleur ce serait gris maronné

si cette chanson était un sport ce serait la course

si cette chanson était une odeur ce serait le brûlé

si cette chanson était une odeur ce serait « message »

si cette chanson était un pays ce serait la France

si cette chanson était un végétal ce serait une plante carnivore 

et si cette chanson était un objet ce serait une batte de baseball  

Cléo  Renoir

Laurent Montagne « Colposcopie d’un président », carte d’identité

le titre de Laurent Montagne  « colposcopie d’un président » est tiré de son album « à quoi jouons nous », sorti le 03 juin 2013. Laurent Montagne a également fait parti  du groupe  » acrobates ».  D’origine de la Drôme, Laurent Montagne  est repéré en 2007 par « la France et francofolies », il fait les premières partie de Gaétan Roussel, émily Loizeau et bien d’autres… il participe ensuite aux chroniques lycéennes de l’Académie Charles Cros en 2009 puis a celle de 2013.

seul, il a créé à partir de ses chansons un spectacle solo jeune public produit par les jeunesses musicales de France et les Francofolies.

Laurent Montagne reconnaît avoir été influencé par ce qu’il a pu écouter étant jeune, comme Jacques Brel, Ferré, Barbara, Dominique A ainsi que Noir Désir…

nous avons dans ses chansons et plus particulièrement dans ce titre, de la guitare, de la basse; de la batterie mais également du Cor.

la particularité de ses musiques est l’écriture poétique, des paroles plus ou moins parlées, où il dénonce, et des accélérations dans les rythmes.

colposcopie d’un président est un engagement de la société qui se serait propagée bien trop vite, et donc le raconte par le billet de sa propre personne étant un personnage politique.  nous avons un registre polémique, en raison du ton employé et de la façon dont il dit son texte, ce qu’il raconte etc… 

la situation d’énonciation est un homme sortant d’une « grande école » racontant à qui veut bien l’entendre et l’accepter, que la politique est l’art de « vendre du vent » ou les médias et l’argent sont des atouts majeur pour arriver au pouvoir.