MELISSMELL, jeune femme à la voix arrachée

De son vrai nom, Mélanie Francette Coulet née le 17 Février 1981 à Valence (par la suite elle grandit en Ardèche à Beauchastel) est  une auteur-compositeur-interprète.

Melissmell fait ses débuts en 2008, elle tient son pseudo des mots mélisse (citronnelle) et melo (mot grec qui signifie la mélodie, l’air le chant). En véritable solitaire, guitare en main, elle part conquérir le public Français : Nice, Lille, Paris, Lyon.. Elle passe des squats d’artistes aux cafés concerts, et partage la scène avec d’autres amis de galère comme Soan.

Mélanie sort son premier album « Ecoute s’il pleut » en 2011, ce dernier arrivera à la 26 ème place des meilleurs ventes d’albums en France et Melissmell enchaînera par la suite plateau télé et radios.

Ses chansons reflètent la rage et le militantisme, ses références étant Noir Désir, Léo Ferré et Mano Solo, rien d’étonnant. Sa musique rock et ses textes bruts la rapprochent du style musical de Nirvana. Ses chansons traitent des maux de la sociétés, tout ce qui provoquent l’indignation du monde d’aujourd’hui : Exclusion, écologie, injustices, futilités de l’existence, anti-capitalisme, qui sont d’ailleurs les thèmes principaux de ses chansons.

En 2013 sort son deuxième album, « Droit dans la gueule du loup » qui fait d’elle une voix qui compte dans la chanson Française. Sa voix arrachée et son ton presque grave donnent à cet album un souffle de révolte, d’indignation et de remise en question.

La chanson « déserteur » tirée de son second et dernier album en date en est un exemple parfait.

 

 

 

Demain je prends la route Demain je prends la route avant l’aube des fusillés
Je pars la rage au ventre, on se perd pour se trouver
Entre les prétendants prêts à mourir pour des idées
Et ceux qui déjà morts, n’y ont jamais vraiment pensé

 

Je t’écris cette lettre
Je t’écris cette lettre de la frontière qui nous sépare
A cloche-pied sur la crête entre ton ombre et mon devoir
J’attends juste un peu d’âme pour m’encourager à sauter
Un souffle sur ce corps, assez pour le faire basculer

Paroles et musique de Guillaume Farvay, extrait de l’album « Droit dans la gueule du loup »

 

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