Auteur : Dakota JACQUET

Etudiante au Lycée Renoir.

Junior Tshaka : Carte d’identité d’un enfant du reggae.

 

De son vrai nom, Greg Frascotti, est un auteur-compositeur-interprète de reggae. Il est né en 1978 à Neuchâtel en Suisse.

Sa première expérience sur scène remonte à ses 14 ans. La musique prend de plus en plus de place dans sa vie, et il début alors sa carrière dans la musique reggae en 2000, alors agé de 22 ans. Après avoir décidé de pleinement se consacrer à la musique, il devient le chanteur D’Akamassa, groupe de reggae neuchâtelois.

L’artiste suisse Junior Tshaka s’est rapidement imposé dans les différentes régions de son pays, démontrant au passage que la langue n’est pas un barrage au partage de la musique. Vainqueur en 2009 du European Reggae contest, Junior Tshaka transmet aujourd’hui son message dans le monde entier, accueilli et applaudi aux quatre coins du monde.

Son premier album solo, La Jungle, est produit en 2007 par Echo Productions, label de Mike D’Inca de Sinsemilia. Junior Tshaka le présente alors dans toute la France en première partie de Riké.

En 2009, il sort « Il est temps » sur le label de Damp-Music. Plusieurs titres sont diffusés par de nombreuses radios (Couleur3, DRS3,…), en particulier « Le Monde est un grand village » qui donnera son nom à une collaboration et une première tournée avec des artistes sénégalais dont le rappeur Didier Awadi.

Junior Tshaka est un artiste charismatique qui distille un reggae militant et rassembleur. Il chante des valeurs universelles en toute sincérité et aborde avec des mots simples ses convictions sur l’état de la planète. En petite formation acoustique ou avec son groupe au complet, les concerts de Junior Tshaka sont riches en émotions et partage. Pas naïf mais conscient et lucide, il touche son public dans le monde entier quelles que soient ses origines et sa culture, tant sur des grandes scènes de festivals que dans de petits théâtres.

 Il sera également le premier artiste reggae à donner un concert à Téhéran (Iran). Junior Tshaka est de retour au début d’année 2013 avec un 3ème album qui lui ressemble : Boosté par le son. Pour la production et la réalisation, il reprend la collaboration avec Mike D’Inca. Auteur et compositeur, Junior Tshaka s’entoure sur ce disque de la crème des musiciens du reggae français avec les musiciens de Dub Inc au grand complet ainsi qu’avec la participation de certains membres de Sinsemilia et de Leroy « Horsemouth » Wallace (batteur légendaire, héros du film « Rockers »).

Courte entrevue imaginée en quebécois avec Lisa Leblanc

Aujourd’hui, nous rencontrons Lisa Leblanc, jeune chanteuse de 24 ans, originaire d’une petite ville nommée Rosaireville.

Tout d’abord, bonjour Lisa !

Bonjour à toi, merci de m’accorder ce petit questionnaire !

Tout le plaisir est pour nous. Alors, comment te sens-tu avec le succès que tu rencontres ? 

J’ai énormément de fun de ce qu’il m’arrive depuis la sortie de mon album. Le contact avec le public est formidable ! Je suis tellement heureuse d’en être arrivée là.

Et oui ! Car tu as commencé ta carrière comme chansonnière dans la paroisse de ton village à l’age de 17 ans c’est bien ça ?

Oui c’est exact, je donnais mes premiers show dans ma région. Mais comme tout début, y’avait pas du monde à la  messe !

Comme tous les grands qui débutent ! Regarde, maintenant tu savoures le succès de ton premier album ! Comment tu te sens à ce propos ?

Il m’a fallu du guts pour sortir ce premier album et me lancer enfin sur scène, et je n’aurais pas imaginé remporter autant de prix, et avoir un succès aussi conséquent. C’est absolument fantastique ! J’avais tellement la chienne de débuter ma carrière de façon réelle et concrète. On a eu du pain sur la planche, ça c’est sure !

Comment qualifierais-tu ton style musical ? 

Pour ma part, les musiques qui m’donnent le moton, c’est principalement la country, la folk, le blues, toutes ces musiques un peu faites mains, assez roots quelque part. Elles sonnent l’indépendance et c’est ce que je suis. L’idée de mixer ces genres à ma sauce me traînait depuis longtemps dans la caboche.

Trouves-tu que la France est un pays accueillant avec un bon public ? 

J’étais en plein badtrippe d’exposer ma musique et mon style musical en dehors de chez moi, et j’peux vous dire que j’ai calé mon verre avant de monter sur la scène Française (rires). Mais ça s’est révélé réellement tripant ! Le public français a été hyper accueillant et ça m’a réellement donné du baume au coeur.

Merci de nous avoir accordé cette petite entrevue, ce fut un plaisir Lisa !

Merci à vous, je suis toujours open pour répondre aux questions !

(sources pour les expressions québécoises en Italiquehttp://www.legrenierdebibiane.com/participez/Expressions/quebec.html )

MAISSIAT, une chanteuse à la voix suave et chaleureuse

 

Amandine Maissiat est une chanteuse française née en 1982. Grande passionnée de musique depuis qu’elle a 5 ans, elle grandit à Lyon et se lance dans des études d’audiovisuelle avant de mettre les voiles.

Elle monte des troupes de musiques, puis rejoint en 2005 le groupe féminin Subway remplaçant Séverine qui quittait alors le groupe, elle leurs apporte son grain de sel musical et ses textes.

Elle quitte le groupe en 2009 pour voler de ses propres ailes et entamer une carrière solo. Maissiat sort donc en 2013 son premier album « Tropiques » après trois années de travail intensif en collaboration avec Katel.

Cet album retranscrit un son chaud, uniquement avec des claviers et des instruments virtuels, bruitages, souffles, boites à rythme, ce qui donne une atmosphère charnelle, spectrale et étrange. Un vouvoiement qui donne un air Grand Siècle à ses chansons, une voix langoureuse, Maissiat fait résonner une attirance profonde, une passion presque timide. En redécouvrant le piano, elle redécouvre aussi la liberté d’être la seule architecte et constructrice de son univers.

Maissiat troque son influence rock contre son petit monde à elle, on la compare à Françoise Hardy, on évoque même Bashung et Daho.

« Le Départ » extrait de son album « Tropiques » sorti en 2013

 

 

 

MELISSMELL, jeune femme à la voix arrachée

De son vrai nom, Mélanie Francette Coulet née le 17 Février 1981 à Valence (par la suite elle grandit en Ardèche à Beauchastel) est  une auteur-compositeur-interprète.

Melissmell fait ses débuts en 2008, elle tient son pseudo des mots mélisse (citronnelle) et melo (mot grec qui signifie la mélodie, l’air le chant). En véritable solitaire, guitare en main, elle part conquérir le public Français : Nice, Lille, Paris, Lyon.. Elle passe des squats d’artistes aux cafés concerts, et partage la scène avec d’autres amis de galère comme Soan.

Mélanie sort son premier album « Ecoute s’il pleut » en 2011, ce dernier arrivera à la 26 ème place des meilleurs ventes d’albums en France et Melissmell enchaînera par la suite plateau télé et radios.

Ses chansons reflètent la rage et le militantisme, ses références étant Noir Désir, Léo Ferré et Mano Solo, rien d’étonnant. Sa musique rock et ses textes bruts la rapprochent du style musical de Nirvana. Ses chansons traitent des maux de la sociétés, tout ce qui provoquent l’indignation du monde d’aujourd’hui : Exclusion, écologie, injustices, futilités de l’existence, anti-capitalisme, qui sont d’ailleurs les thèmes principaux de ses chansons.

En 2013 sort son deuxième album, « Droit dans la gueule du loup » qui fait d’elle une voix qui compte dans la chanson Française. Sa voix arrachée et son ton presque grave donnent à cet album un souffle de révolte, d’indignation et de remise en question.

La chanson « déserteur » tirée de son second et dernier album en date en est un exemple parfait.

 

 

 

Demain je prends la route Demain je prends la route avant l’aube des fusillés
Je pars la rage au ventre, on se perd pour se trouver
Entre les prétendants prêts à mourir pour des idées
Et ceux qui déjà morts, n’y ont jamais vraiment pensé

 

Je t’écris cette lettre
Je t’écris cette lettre de la frontière qui nous sépare
A cloche-pied sur la crête entre ton ombre et mon devoir
J’attends juste un peu d’âme pour m’encourager à sauter
Un souffle sur ce corps, assez pour le faire basculer

Paroles et musique de Guillaume Farvay, extrait de l’album « Droit dans la gueule du loup »

 

FAUVE ≠ nous sort du BLIZZARD

Fauve ≠ est un groupe de 5 amis fondé en 2010, originaires de Paris. C’est un groupe assez unique en son genre, puisque qu’ils fonctionnent entièrement seuls, aucune maisons de disques derrière, ni promo ou pubs en tout genre. Leur chansons sont considérées souvent comme une sorte de thérapie, avec des sonorités rock faisant notamment penser au groupe Noir Désir.

5 amis qui ont décidés de vider leur sac et d’exprimer, par les textes, la musique et le visuel leur vécu. Ils nous délivrent un message d’espoir avec la chanson « Blizzard », un message que tout être humain, s’étant brûlé les ailes et plongé dans le noir a besoin d’entendre. Malgré le langage familier des paroles, elles sont gonflées de poésie et de beauté, qui nous font chaud au coeur et nous rappellent que malgré les déceptions, le chagrin et la solitude, il est toujours possible de s’en sortir, d’une façon ou d’une autre, en étant solidaires.

Le groupe nous rappelle aussi avec sa chanson, que l’amour et l’espoir sont les piliers qui contribuent à rebâtir une vie nouvelle. Le Blizzard définit les moments où nous sommes perdus, lorsque nous ne savons pas quel chemin nous empruntons, que notre vie est aveuglée par un trop plein de sentiments que nous nous sentons incapables de gérer.

 

 

Dakota Jacquet